C’est dans les vieux pots que l’on fait de la bonne confiture.
Mon cul.
Parlons de ces êtres à la fois passés et présents : les « exs ». Passés parce qu’il n’est plus question de relation amoureuse avec eux, et présents puisqu’ils ont forcément eu une influence sur notre façon d’être avec les personnes qui leur ont succédés. Je ne conçois pas qu’on puisse faire du neuf avec du vieux, c’est de la connerie. On fera juste de la vilaine récup’. S’il y a eu rupture, c’est que cela ne fonctionnait pas, les deux êtres n’étaient pas faits pour être liés, point. Pourquoi chercher des complications à vouloir revivre ça…
Pourquoi cela changerait ? « Mais si, tu verras, j’ai changé ». Personne ne change vraiment. Encore une fois, ce n’est qu’un masque. Si l’on pointe un défaut chez quelqu’un, il va essayer de s’améliorer parfois. Comme un enfant, dites lui qu’il range ses affaires et il aura une glace, il le fera parfois, lorsqu’il y aura profit au bout, mais en aucun cas il deviendra le parfait maniaque, la fée du logis. L’être humain ne change pas. Les exs ne changent pas. Si on donne ce statut à quelqu’un, pour moi, il est irréversible. Aller de l’avant, faire page blanche pour commencer sur de bonnes bases est une obligation si l’on veut que cela marche un minimum. Et je ne vous parle pas que qui dit ex, dit rupture, et donc forcément rancœur reproche pour l’un des deux protagonistes… Car il est rare (pas impossible) de convenir à une séparation à la niable de nos jours.
Je reste blasée devant ces personnes qui retrouvent leur premier amour (sans A majuscule) au bout de 10, 20, 30, 40 ans et qui crient haut et fort « Oui, c’est lui, mon premier, mon dernier, l’amour de ma vie… ». Crédulité infantile. Ce n’est que la vision d’une vie jeune et heureuse que vous voyez en lui et aimez. Bien sûr que votre histoire peut marcher, puisque vous vous complétez dans vos regrets passés, mais ne me parlez pas d’Amour qui n’a jamais cessé car je déteste gerber.
Critiquons quelque peu le model féminin à ce sujet et moi la première, l’autocritique étant la meilleure réflexion qu’il soit. Si vous avez décidée d’en finir avec quelqu’un, que vous « jouez » la femme décidée et ferme en prenant vos affaires et bye bye. Bordel. Ne répondez pas à ces messages de remords, de tristesse ou autres mots qui pourraient vous toucher et restez figée sur votre idée première. N’ayez en tête que le pourquoi vous êtes partie, dites vous qu’en plus, si vous aviez ne serait ce qu’une once de sentiment pour lui, cette décision ne peut être que réfléchie, donc en accord avec vous-même.
Ne marchez pas dans ces combines où il tentera de vous remettre en question à l’aide de reproche « oui, mais si tu m’avais bien exposé le problème… ». Ne vous remettez pas en question. « Je te l’ai expliqué mainte et mainte fois, tu ne m’as jamais écouté… Connard ! »